PARIS: reflets

On essaie de découvrir l’intérieur: on nous renvoie vers l’extérieur.

Sont-ils en train de boire un café en lisant le journal ou attendent-ils sur le trottoir?

Les œufs deviennent formes et couleurs et les fragments de phrases deviennent des fragments de mots insignifiants.

Les reflets dominent la façade du 19ième ou de l’art nouveau et se mêlent à ce qui devait être sacré et harmonieux.

Parmi les formes et les couleurs y a-t’il quelqu’un? Communiquent-ils entre eux? Avec des paroles, les yeux, le cœur ou le smartphone?

Les gens sont là, mais ils sont derrière toi! La scène s’ouvre à l’espace et se confond dans la troisième dimension.

Cully, 31 mars 2019

Laisser un commentaire